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MBOA
30 janvier 2009

JUSQUE QUAND LA MORT VIENDRA AU SECOURS DES AFRICAINS ?

La mort de Lansana Conté vient confirmer une habitude fortement africaine qui voudrait que, pour se débarrasser de leurs dictateurs, bras armés des puissances occidentales en Afrique, les populations africaines sont obligées de se remettre aux bonnes grâce de dame nature. Ainsi en a été avec Mobutu, Houphouët Boigny, Eyadema père et maintenant le président guinéen vient grossir le rang de ces gens qui s’accaparent, confisquent et s’attachent au pouvoir comme le lierre à la muraille.
A l’exception de quelques pays dont le Bénin, le Sénégal ou encore le Mali, et L’Afrique du Sud, le Ghana et quelques autres, la confiscation du pouvoir par des séniles d’une délinquance certaine et avérée est devenue la norme, tout comme leur éviction du pouvoir par la mort via la maladie est une constante.

Se refugiant derrière un argument éculé et qui n’est pas une vérité universelle qui pose l’identification vieillesse égale sagesse, les puissances occidentales dont le but est s’assurer l’approvisionnement en matières premières et le pillage systémique des ressources, ont réussi à créer des reflexes irrécurables d’accaparation de pouvoir chez les africains. Une synonymie qui, si elle a été vérifiée par le passé, ne l’est plus depuis fort longtemps au du moins ne s’applique pas dans le champ politique. Loin d’être des sages, les vieux africains qui s’agrippent au pouvoir tant bien que mal, brillent, ont fait et font montre d’un talent sans comparable à défier toutes les lois de la sagesse. Le désamour que leurs populations leur témoignent étant la marque de cette offense à la sagesse qu’on leur attribue à tort par une flagornerie sans bornes mais combien efficace de leurs maîtres.

La gloutonnerie, le manque de vision, la servilité à toute épreuve et au dessus de tout, la capacité à desservir les intérêts de leur pays sont les critères, les attributs de ces gens qui pourtant président aux destinées des leurs. La gestion de la chose publique se confondant à la gestion du bien privé.

Lorsqu’un pays doit se remettre aux bons services de la nature pour le débarrasser d’un dirigeant sangsue comme le sont la plupart de ceux qui sont à la tête des pays africains, ne se pose t-il pas la question de l’intégrité de ceux qui abusivement on appelle intellectuels ou élites ? Ne se pose t-il pas le problème de leur responsabilité face à l’inertie du peuple ? Quand un peuple n’est plus capable de s’indigner des exactions du prince, lorsqu’il est résolu c’est que ses élites, ses intellectuels ont failli, ont trahi. Ils ont failli à leur mission d’éclaireurs, ils ont trahi par ce silence qui les rend complices.

Si la grande majorité des intellectuels n’était pas à l’image des dirigeants, l’exercice de la démocratie ne serait pas un luxe. Voter serait en même temps un devoir et un droit pour chaque citoyen et cesserait d’être une faveur du prince à ses sujets comme c’est le cas aujourd’hui au Cameroun, Gabon, Congo, Togo etc. La voix du peuple par les urnes ne serait pas écrasée, ni réprimée. L’indignation du peuple pourrait se transformer en révolte et destituer le prince, si les intellectuels dans leur majorité avaient contribué à éduquer les masses, à les instruire à leur apprendre que l’honneur ne se négocie pas, ne se quémande pas mais s’arrache.

C’est d’ailleurs pour cette raison que l’opposition politique en Afrique n’a aucune valeur effective. Les chefs des partis d’opposition n’ayant pour seul programme majeur que, faire partir le prince pour prendre la place et reprendre les mêmes exactions. Lorsque le prince est difficile à faire partir, on se fourvoie, on fait la courbette, on mange avec lui en cachette et en public on gesticule et on envoie à la mort des milliers de gens incrédules mais qui ont foi à la capacité de leur chef à apporter du renouveau. Les plus courageux de ces chefs d’opposition vont voir le Maitre du prince, on ne sait jamais.

En Afrique aujourd’hui, en tout opposant, repose un futur dictateur prêt à reprendre le bâton de répression, de pillage du bien public dans le seul but de se faire une place au soleil. On ne peut pas être opposant et pactiser avec ceux qui tuent votre peuple sous prétexte de la mondialisation ou de la Realpolitik.

Source: http://www.camerounlink.net/fr/experts.php?nid=43352&pid=2208

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Commentaires
R
Notre pays ne donne pas l'exemple loin s'en faut en encourageant ces gabegies. A quand non pas une diplomatie naive mais simplement realiste et humaniste a la fois. Favoriser les echanges et la cooperation avec les etats de droits: Benin et d'autres pays que tu cites?
A
je pense que le jours ou nous serons pret a mourir pour le bien des notres <br /> le jours là sera la fin des dictateur ainsi que leurs amis de l'occident sur le sol africain <br /> l'africain tient a la vie meme lorsqu'il vit une vie de chien <br /> faut faire couler le sang pour que les generation <br /> puissent vivre une vie normale<br /> arretons avec ces histoires de dieu <br /> VIVE LAFRIQUE SOUVERAINE <br /> AFRIQUE AUX AFROS
F
les dirigants du nord aux sud afriquains se comportent comme des monarques envers leurs semblable ,la pluparts d entre eux ont fait science popo et les grandes ecoles ou ont apprent a manipulé ou assassiné les populations de masse !les ecole francmasionistes; voyer les armes qu ils utilisent d ou viennent elle, de france ,de russie et des etats maudits d israel !
N
Ton titre devrait se lire comme suit :<br /> <br /> JUSQU'À QUAND LA MORT VIENDRA T-ELLE AU SECOURS DES AFRICAINS ?
MBOA
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