Bombardons Gbabo, tuons les civiles, divertissons la population et l'opinion internationale et pendant ce temps, volons le pétrole, raison pour laquelle nous tuons les populations ivoiriennes sous le motif de la protection et de la démocratie.
Loin des regards des caméras, les yeux d'un ouvrier qui nous relate ce qui se passe actuellement en C.I
Il y a un bateau de guerre francais qui patrouille en ce moment dans les environs des installations petrolieres de la Cote d’Ivoire. Il faut preciser que les bateaux petroliers « Espoir » et « Baobab » sont des bateaux d’une capacite de stockage de petrol brute de 2 millions et 3 million de barils. Le premier cité est en ce moment en train de faire un enlevement (transfert du petrole brute) sur un autre bateau tanker qui s’occupe du transport de la matiere (petrole) vers l’acheteur ou celui qui a commandé la marchandise. Dans le cas actuel, les deux bateaux (Espoir et Baobab) tout deux pleins, doivent liberer leur stock de pétrole au representant du gouvernement ivoirien (LA PETROCI)…Nous apercevons à notre grande suprise que pendant que « Espoir » est entrain de faire son « enlèvement » de petrole, il y a un bateau de guerre francais qui patrouille dans les environs des installations (il faut dire que les deux bateaux sont voisins l’un de l’autre de 30 minutes par voie d’eau…j’espere que tu pourras relayer cette information vers un destination sure pr que les autorites soient informées de ce fait!!! Je suis un temoin occulaire et information est de source sure
Il est toujours à la fois curieux et pathétique de voir avec quelle véhémence les Noirs se dépatouillent à être aimés dans un Pays qui leur a montré depuis l'aube du temps qu'ils ne sont que des "nègres" et qu'à ce titre, on s'en fout d'eux à Paris comme dans tout le pays de Navarre. Les dernières déclarations du parfumeur français Guerlain et la non réaction à ces propos de toute la classe politique française sont encore une preuve du mépris que l'on a pour cette population qui a du mal à intégrer qu'elle ne comptera jamais malgré le miroir aux alouettes que constitue l'élection de Barack OBAMA aux États-Unis. Les noirs de France se prêtent à rêver d'un certain novembre 2008 en France....Comme le disait un de mes enseignants, "le rêve est démocratique, puisque tout le monde y a accès". C'est tout légitimement que l'on peut comprendre les velléités de ces noirs à penser qu'ils seront un jour une valeur considérable dans un pays foncièrement négrophobe.
On peut avoir une double lecture des propos de Guerlain. Il est un fait que les nègres ont de tout temps, travailler et très dur. Mais pour qui ont-ils travaillé ? A qui a bénéficié ce travail ? Et si ces propos étaient également de dire que pour une fois, les Nègres travaillent pour eux afin de sortir de la posture de consommateurs éternels assignés à laquelle la France de Guerlain et des autres les soumettent ? De travailler pour que le bénéfice de leur travail leur revient finalement. On peut se demander alors si les Nègres ont réellement travaillé en se plaçant dans cette configuration.
On a vu des réactions toutes puériles qu'inefficaces aux propos de Guerlain. Oui, des Réactions, toujours dans la réaction, les nègres de France. Boycotter Guerlain pour aller chez Dolce Gabana, Dior ou un autre.....Voila le comportement des nègres de France, qui en même temps montre leur caractère dépendant, de consommateurs éternels des produits des gens qui les méprisent. Un tel boycott aurait un sens, si les nègres étaient capables de se "verser" dans leurs propres produits, s'ils avaient la capacité et surtout la volonté de valoriser leurs produits et se déterminer comme producteurs et non plus comme consommateurs.....Au lieu des revendications stériles du style "Notre Pays la France...". Quelle rigolade !!!! Les Asiatiques ont-ils jamais cherché à être aimés dans ce Pays ? Pourtant les français sont obligés d'admettre qu'ils font partie intégrante de leur société et pour cause, ils produisent, ils imposent leur culture en s'imposant.
Croire que lorsque Guerlain ou un autre insulte les nègres en ne tenant pas compte de ce qu'ils représentent est faire preuve de naïveté. Tous ceux qui s'adonnent à cet exercice de négrophobie qui, rappelons-le (toute fin utile), ne date pas d'aujourd'hui, savent que le nègre ne représente rien et à ce titre, on peut lui faire tout et n'importe quoi cela ne change rien. D'ailleurs je mets au défi ceux qui ont des doutes, le chiffre d'affaire des produits Guerlain se portera encore mieux depuis la bronca et velléités des nègres; parce qu'en face, ils vous feront la démonstration que vous ne signifiez rien....
Cette n-ième "injure" doit être un moteur pour déclencher chez les nègres, l'amour de soi et des siens, à valoriser leur culture et leurs produits au lieu d'être dans des niaiseries revendicatrices d'appartenance à une société qui n'en a que rien à cirer de leur présence, si ce n'est de servir d'exutoire ou de matière à se défouler.
Le décès du président gabonais a permis, pour l’Afrique
francophone du moins, de mesurer la chance qu’avait le continent
d’avoir des hommes d’état capables de rester 20, 30 voire 40 ans au
pouvoir. Une marque, un symbole de sagesse, une preuve d’un aplomb
certain en matière politique. Ainsi apprend-t-on de certains homologues
africains et occidentaux du défunt président et même des médias
hexagonaux pourtant …Vaste programme !
Au-delà de l’affliction, que le propos vienne des chefs d’état
africain, n’est en aucun cas une surprise pour au moins deux raisons.
Pour illustrer l’une des raisons, il semble judicieux de citer Amadou
Hampaté Bâ qui disait : “ En Afrique lorsqu’un vieillard meurt, c’est
une bibliothèque qui brûle“. Oui ! Une certaine sagesse vient de s’en
aller avec la disparition de monsieur Omar Bongo. En ce sens, il est
fort heureux de constater que malgré le séisme d’acculturation et
d’aliénation imposées et subies qui frappe l’Afrique, elle réussit à
garder une de ses valeurs : le respect de ses ainés, de ses anciens, de
ses vieillards.
Malgré la circonlocution que l’on est tenté de relever dans les
propos, les considérations plutôt d’ambitions personnelles dont
politiques sous-tendent la rhétorique de certains présidents africains
à l’endroit du président gabonais et traduirait leur aspiration à
battre le record de longévité à la tête d’un état, record que détient
de fait le défunt président Omar Bongo. Les multiples révisions, mieux,
les découpages sur mesure des constitutions observées ci et là dans les
pays d’Afrique francophone expriment et dévoilent au grand jour ce vœu
secret des chefs d’états africains en poste et qui se livrent à cet
exercice en vogue.
C’est à croire finalement que la chanson populaire qui nous apprend
que “ la misère serait moins pénible au soleil “ n’est finalement pas
une vue de l’esprit, mais bien une réalité que les africains devraient
à jamais intégrer. Car pour les occidentaux, l’identité paix sociale ou
stabilité = pauvreté, n’est décidément vérifiable que pour le
continent noir.(http://www.camerounlink.net/fr/experts.php?nid=46243&pid=2208
)En dicton ceci se traduirait par : “ Soyez dans la paix, mais dans la
pauvreté“. Ce qui ressemble étrangement aux discours tenus par les
premiers missionnaires européens en Afrique, qui enseignaient à leurs
ouailles de ne pas s’intéresser aux biens matériels car destructeurs
pour leurs âmes. Lesquels biens prenaient et continuent de prendre la
direction du Nord, comme si les âmes européennes n’ont vraiment pas
besoin d’être préservées des méfaits des biens matériels. Fermons cette
parenthèse…
C’est ainsi que d’une part, les longévités des présidents africains
à la tête de leurs états seraient à mettre dans le compte de leur
dextérité, de leur maîtrise de l’art de gouverner et de diriger leur
pays respectif. Pourquoi pas ? Les populations de ces pays n’y
verraient aucun inconvénient si cette longévité était également
traduite pour elles par un éloignement de la paupérisation, en plus des
3 maux que le travail est censé éloigner parmi la panoplie des maux qui
les menacent.
Depuis l’annonce de la mort du président Bongo, ou comme dans le
Cameroun voisin, les mots susurrés ou claironnés par les médias et
hommes politiques hexagonaux tels que: “stabilité, paix sociale, maitrise etc.“ caressent
les lobes des oreilles africaines et invitent à l’acceptation d’une
fatalité qui n’en est pas une : que la paix, la stabilité du continent
noir ou de l’Afrique francophone pour être plus précis, dépend de sa
grande capacité à tolérer la pauvreté qui leur est imposée.
L’ancienne juge Eva Joly décrit bien cette situation lorsqu’elle
affirme, dans le concert d’hommage à l’annonce du décès du président
gabonais que : « s’il avait bien servi les intérêts de la France »
notamment par « la manne pétrolière », Omar Bongo n`avait pas « le
souci de ses citoyens ». Le Gabon, a-t-elle dénoncé, « c`est un PIB
égal au Portugal» qui « construit cinq kilomètres de routes par an» et
qui a « le taux de mortalité infantile parmi les plus élevés au monde
». Ce constat n’est pas à mettre au seul crédit du Gabon, c’est celui
valable dans toute l’Afrique francophone et dans une paix sociale sans
commune mesure.
Tant que l’identité stabilité sociale, paix = pauvreté est
maintenue, on s’éloigne de la théorie du chaos que l’on agite en cas de
soulèvement du peuple. Voilà ce qui guette les populations africaines
qui ne voudraient plus s’accoutumer de la pauvreté créée de toutes
pièces et maintenue par des longévités au pouvoir de leurs hommes
d’état. Ce chaos que l’on retrouve en Haïti est le même que l’on
retrouve ou retrouvera dans les pays africains francophones dans leurs
velléités d’affranchissement. Bousculer les habitudes établies dans les
pays du pré-carré français comme des havres de paix, est faire acte
d’insoumission et subir l’épée de Damoclès jusque là suspendue
au-dessus des populations de ces pays.
D’autre part, cette rhétorique nouvelle qui entoure le Gabon ou le
Cameroun pour ne citer que ces deux là, laisse dubitatif quiconque a
pris le temps d’observer l’indécente arrogance des médias et hommes
politiques français à l’endroit des dirigeants africains en général et
francophones en particulier sans lesquels, la France finalement n’est
rien comme le rappelait avec justesse le président Bongo : “ La France
sans le Gabon (l’Afrique) est comme une voiture sans carburant“.*
La versatilité de l’opinion médiatico-politique hexagonale
vis-à-vis de l’Afrique francophone fait la démonstration du rapport de
soumission qui est à la base de cette relation. Plus la soumission aux
besoins en tous genres de l’Elysée est grande, plus la côté de
popularité des dirigeants africains est au beau fixe. Le vocabulaire
est à ce moment, des plus complimentant pour ne pas dire flagornant et
vice versa. Comment comprendre que la longévité au pouvoir soit un jour
un acte de paix et de stabilité et un autre jour une dictature ?
“ Les peuples démocratiques haïssent souvent les dépositaires du
pouvoir central; mais ils aiment toujours ce pouvoir lui-même “
affirmait Alexis de Tocqueville. Cette maxime éclaire peut-être un peu
plus sur l’hagiographie ambiante qui menace l’irrépressible arrogance
médiatico-politique hexagonale et trahit de fait une flagornerie dont
on connaît l’objectif final.
" Les sionistes pillent les richesses des nations en
contrôlant les centres de pouvoir du monde et ont créé les conditions
pour que rien ne puisse être dit au sujet de ce phénomène diabolique
dont les effets pèsent sur les habitants des nations "
C’est avec cette formule lapidaire que le président iranien a fait,
au pas de galop, sortir de la salle, ceux des représentants
occidentaux, le français en tête, venus assister à la conférence sur le
racisme qui se tenait aujourd’hui à Berne. A voir ces délégations
occidentales quitter la salle aujourd’hui à l’énonciation de ce que
nous nommerons les ‘vérités dérangeantes’ par Mahmoud Ahmadinejad, la
question relative à la critique de l’état d’Israël et de ses
agissements se pose avec une réelle acuité.
C’est comme si, à travers les souffrances des juifs, Israël
bénéficiait d’un statut qui le place au-dessus des autres états, ainsi
le disait Jacob Neusner ‘ L’holocauste mal unique n’a pas seulement
pour conséquence de donner aux juifs un statut à part, il leur donne
"un droit sur les autres’ (1). Cette posture, loin de concourir à la
paix dans le monde, objectif dit-on recherché par tous, aiguise plutôt
les tensions de par l’iniquité qu’elle transporte en elle. Oui ! Les
juifs ont souffert, et selon Cynthia Ozick, on en veut toujours au
juifs ‘Le monde veut éradiquer les juifs, [] le monde a voulu toujours
éradiquer les juifs’ (2) La suite ici
Avec une affliction
profonde mais une réelle envie de continuer le combat pour le respect de la
mémoire de millions d’africains déportés et pour une lecture non fantaisiste de
l’esclavage et de l’histoire de France en général, nous apprenons que la mairie
de Toulouse, dans l’esprit et la suite de la ville de Paris, a fait le choix
d’une stèle pour commémorer 400 ans d’esclavage. Mais si l’intention est noble,
le choix de la stèle pose réellement problème. La mairie de la ville ‘rose’ a
choisi de représenter le torse d’une femme noire nue et on a toujours du mal à
voir le rapport entre un tel symbole et l’événement à commémorer. Nous ne
savons de quel ‘rose’ il s’agit lorsqu’on parle de cette ville, mais pour la
circonstance, prendre le torse d’une femme noire nue pour un sujet si grave,
est une grosse injure à l’endroit de ces femmes qui, pendant les périodes
glorieuses de l’esclavage étaient doublement victimes, par de nombreux viols
dont elles étaient l’objet par leurs maîtres.
Rappelons que Paris a inauguré le 4 avril 2009 un impressionnant monument
représentant des chaînes brisées afin d’honorer la mémoire du Général Dumas et
la lutte contre l’esclavage. Un symbole qui illustre parfaitement la volonté
des autorités de la ville de Paris, de se projeter dans l’avenir dans un esprit
sain et de paix en rendant hommage à une très grande figure de l’histoire de
France et de l’apport des africains déportés des siècles auparavant.
En refusant d’honorer Toussaint Louverture pour porter son choix sur une statue
de femme noire nue, la ville de Toulouse nous plonge dans une interrogation
profonde quant à sa volonté à bâtir un futur meilleur qui réconciliera la France avec toute son
histoire. Par son choix, cette ville qui a dans le passé pourtant brillé dans
sa lutte dans la valorisation de l’image du noir, semble replonger dans une
relecture de l’histoire qui fait une part belle aux clichés éculés et
dénigrants des noirs et de la femme noire. Ce choix nous rappelle la lugubre
exposition de 1931, dans laquelle, les femmes noires étaient exposées toutes
nues pour assouvir les fantasmes de ceux pour qui la femme noire était l’objet
de satisfaction sexuelle.
Pour ces raisons, nous en appelons à la raison des uns et des autres et
demandons à la mairie de Toulouse de faire marche arrière en reconsidérant son
choix. Choix qui ne lui ressemble pas au regard de son histoire quant à la
lutte contre l’esclavage. Nous nous interrogeons d’ailleurs sur les réelles
intentions qui ont suscitées un tel choix.
L’histoire de France ne manque pas de femmes noires ayant combattues pour
mettre un terme à ce que Georges Kay qualifie, je cite « En quatre siècles et
sans répit le monde chrétien a capturé, acheté, revendu cinquante millions
d’êtres humains. C’est peut être le plus grand crime qu’il ait jamais commis
contre l’humanité ».
"Les colonialistes ne
veulent pas admettre qu'un Noir soit l'égal d'un Blanc. Cette conception se
manifeste dans le domaine social, dans l'échelle des salaires, dans le
traitement médical, dans le logement, dans la justice et hélas, à l'Église.
Quelle est alors l'âme éprise de liberté qui resterait insensible devant ce
fait révoltant d'un étranger qui traite les enfants de la terre comme des
hommes de seconde zone ? La doctrine coloniale n'a jamais cessé de
proclamer que le Blanc est un être supérieur et que le Noir, spécialement, ne
possède que des capacités limitées... Une telle façon de ne rien faire pour modérer, sauf cas
exceptionnel, la discrimination raciale fait beaucoup pour renforcer notre
méfiance et notre combativité" (Ruben Um Nyobé)
L’information a été publiée avant-hier dans les colonnes du quotidien
Notre Voie. L’opérateur de téléphonie mobile Orange Côte d’Ivoire a reçu, en
date du 16 janvier 2009, un courrier de protestation de la part du directeur
général de l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI), en charge
de la régulation du secteur des télécoms, pour «comportements et propos
irrévérencieux envers les institutions ivoiriennes, y compris la Présidence de la République».
L’individu incriminé est le français Charles Guéret, directeur commercial
d’Orange Côte d’Ivoire, qui représente le directeur général Jean-Jacques de
Pins lors des réunions de l’ATCI.
Cet avertissement n’est qu’un épisode de la situation sans précédent que
traverse actuellement l’opérateur de téléphonie mobile hexagonal en Côte
d’Ivoire. En effet, par courrier adressé au président du conseil
d’administration de l’entreprise, les délégués du personnel d’Orange Côte
d’Ivoire ont fait part de leur révolte contre les méthodes de gestion et
attitudes arrogantes, irrespectueuses et malhonnêtes des français Jean-Jacques
de Pins, Charles Guéret et François Couturier (directeur financier). Le point
de non retour a été atteint lorsque les représentants du personnel ont décidé
d’interdire l’accès à tous les sites d’Orange auxdits dirigeants et ont exigé
de leur conseil d’administration leur départ de Côte d’Ivoire. Petite
anecdote qui reflète bien l’état d’esprit colonialiste de sieurs
concernés : face à l’impossibilité d’accéder à leurs bureaux, le trio, du
haut de sa bulle impérialiste, a tout naturellement requis l’aide de l’armée
française pour opérer un passage en force, ce que les éléments de la force
d’occupation Licorne, qui ont remplacé les bidasses du 43ème BIMA
démobilisés depuis plusieurs mois, ont décliné, pas fous et peu enclins à
rallumer une insurrection qui dépasserait celle de novembre 2004.
Parallèlement, le vice-président pour la région Afrique du Centre et de l’Ouest
de MTN, le dénommé Christian de Faria, lui aussi ressortissant français, se
permettait, suite à l’arrêté d’expulsion pris par les autorités ivoiriennes à
l’encontre du directeur général de MTN Côte d’Ivoire, le Canadien Aimable
Mpore, de qualifier notre pays de «république bananière», avant
d’aller signer une pétition contre la décision de l’Etat de Côte d’Ivoire,
devant des membres du personnel estomaqués.
Que ce soit par racisme historique, comme dans le cas des sociétés occidentales
en général et françaises en particulier, ou par ignorance de l’accablant
traumatisme colonial imposé par la
France
et la
Belgique
aux pays d’Afrique francophone depuis l'époque de
l’esclavage jusqu’à nos jours, pourtant si similaire à celui vécu par les Sud-Africains
pendant l’oppressif régime de l’apartheid, il est indéniable que les opérateurs
économiques étrangers ne font aucun effort pour promouvoir les talents
nationaux au plus haut niveau au sein de leurs filiales africaines. Cela
pourrait encore être acceptable, si les dirigeants étrangers nommés disposaient
des compétences requises et nécessaires. Hélas ! Les critères de
recrutement semblent plus être leur adhésion au colonial système françafricain
ou leur racisme génétique que leurs qualifications professionnelles, leurs
aptitudes techniques ou leur leadership. Et lorsque, une fois tous
les trente-six du mois, il leur arrive de nommer un Noir à un poste de
direction, ils sont suffisamment pernicieux, dans la plupart des cas, pour
s’assurer qu’il ait soit fait allégeance à leurs objectifs de prédation
économique, soit une tendance accrue à l’escroquerie, afin de disposer de
moyens de pression sur lui, le cas échéant.
Si cet état de choses est à déplorer, il n’en demeure pas moins qu’il est
facilité et encouragé par l’apathie de certains gouvernements africains, dans
la plupart des cas des anciennes colonies françaises. Et cet attentisme
complice et criminel contribue non seulement à annihiler les perspectives de
développement des pays concernés, mais surtout l’émergence d’une classe
moyenne et d’un capitalisme national solides. Comment un pays comme le
Cameroun, qui dispose des textes relatifs à la nationalisation des cadres,
peut-il autoriser des multinationales à employer des expatriés aux mêmes postes
pendant cinq, six, voire dix ans, sans s’assurer qu’un transfert de savoir
ou de compétences soit effectué au plus tard dans les trois années suivant
l’arrivée de l’expatrié ? Comment les Etats concernés peuvent-ils
permettre qu’une entreprise sud-africaine, elle-même créée grâce à la politique
du Black Economic Empowerment (BEE) mise en place pour corriger les
ravages et discriminations causées par l’apartheid, puisse, dans dix pays où
elle est présente en Afrique centrale et de l’Ouest, n’avoir qu’un seul
directeur général issu du terroir ? Est-il admissible que la législation
ivoirienne ne dispose pas d’une obligation, pour tout investisseur étranger,
d’ouvrir son actionnariat à des nationaux ? Est-il acceptable, compte tenu
du nombre d’Ivoiriens et d’Africains hautement qualifiés qui exercent en
Afrique et de par le monde, qu’une position comme celle de directeur financier
d’une multinationale soit, en 2009 en Côte d'Ivoire, occupée par un
Gaulois aux diplômes douteux et au parcours hasardeux? Les exemples du Nigeria
et du Ghana, les deux meilleures références de réussite économique et de
développement dans la sous-région, qui disposent tous deux d’une législation
très protectionniste envers le savoir-faire local et la promotion des talents
nationaux et qui veillent particulièrement à sa très stricte application,
devraient suffire à faire taire tous ceux qui craignent que ce genre de
réflexion ait pour finalité de faire fuir les investisseurs étrangers et
inspirer les gouvernants hésitants de l’ex pré carré impérialiste français.
Une chose est sûre : si les entreprises étrangères n’arrivent pas à
adapter rapidement leur politique managériale à l’évolution de la situation
politique et socio-économique des pays d’Afrique francophone, elles
devront faire face à une riposte de plus en plus radicale des autorités et
populations locales: l’expulsion du fort indélicat directeur général de MTN
Aimable Mpore par l’Etat de Côte d’Ivoire, la rébellion des employés d’Orange
Côte d’Ivoire contre le triumvirat colonial commis par Paris pour les diriger,
les protestations de l’ATCI contre les «frasques verbales» de Charles
Guéret sont des signes annonciateurs d’un changement profond et irréversible.
Un proverbe occidental dit que «tant va la cruche à l’eau qu’à la fin, elle
se casse». Il semblerait bien que les colons dirigeants d’entreprise et
leurs lamentables laquais locaux, dont l’arrogant et abject comportement
de gouverneurs de plantations a trop longtemps été toléré, courent de plus en
plus le risque de se voir renvoyés à leurs expéditeurs. Et que là où l’Etat a
abdiqué ou tarde à réagir, les citoyens et salariés apparaissent bien décidés à
prendre eux-mêmes les choses en main.
Voila au moins un pape qui n’est pas adepte de la
lobotomisation de la pensée à laquelle, tous les jours, nous sommes
conviés par ceux qui, mieux que chaque individu, savent ce qui est bon
et mauvais pour lui. Ceux qui un jour décrètent que le monde va bien et
le lendemain décrètent qu’il va mal pour que tout le reste du bétail
s’aligne.
On peut le trouver sympathique ou pas et là n’est même pas la
question, Benoit XVI, a le mérite au moins, de ne pas marcher dans
cette pensée unique globalisante et ambiante. Il sait souvent nous
sortir de cet emprisonnement de la pensée unique pour nous inviter à
plus de réflexion, à nous libérer du carcan dans lequel nous invitent
les censeurs bienpensants.
En déclarant, que le problème du sida ne, je cite : « peut pas être
réglé» par la «distribution de préservatifs» et qu’«au contraire, leur
utilisation aggrave le problème », l’on nous fait croire que le pape a
réussi à faire l’unanimité contre lui par ses propos. Mais qui donc est
cette unanimité ? Qui décide donc de la stupidité des propos des uns et
des autres selon que ceux-ci n’arrangent pas leur business ?
Sommes-nous dans un regard africain des déclarations du pape ou dans le prisme occidental de l’analyse des propos du pape ?
La levée de bouclier est venue de ceux et celles pour qui l’Afrique
permet de sortir de l’ombre, des chantres du misérabilisme, pour qui
s’enrichir sur le dos de l’Afrique est devenu un sport national et
aussi un tremplin pour se voir décerner tel un titre d’expert, tel
autre celui de spécialiste de l’Afrique. Nous posons calmement la
question : Combien de cas de sida ont été résolus pas l’utilisation des
préservatifs donc ? De combien a-t-il reculé ? Peut-on objectivement
donner des chiffres ? NON !
Il n’est pas question de dire NON à l’utilisation du préservatif,
mais d’insister sur le fait qu’une bonne éducation, une certaine
prudence est toujours à mettre en évidence en lieu et place de
l’encouragement de la sexualité débridée comme le laissent entendre les
cris d’orfraie de ceux et celles qui voient le préservatif comme la
panacée au grave problème pas seulement du sida, mais de la sexualité
dévergondée, débridée qui sévit aujourd’hui partout ailleurs.
Ceux qui s’insurgent contre ces propos, semblent ignorer l’ampleur
de la sexualité débridée dans certains pays africains, ampleur qui
prend sa source dans l’utilisation des préservatifs comme gage de
garantie d’une sexualité sans danger.
Des l’âge de 10 ans, on voit des jeunes filles se livrer aux
rapports sexuels avec des touristes occidentaux armés de préservatifs
et cela ne choque personne, car au moins c’est couvert. Les parents, en
proie à une extrême pauvreté, cautionnent que leur progéniture soit la
proie de quelques individus malintentionnés et deviennent des objets de
satisfaction sexuelle avec en esprit au moins, le préservatif les
protège. C’est cette réalité que les insurgés ne veulent pas voir en
face.
Les politiques occidentaux qui crient au scandale, par rapport à
l’Afrique, ne sont-ils pas les mêmes avec la complicité des industries
pharmaceutiques qui empêchent l’accès à la trithérapie gratuite en
Afrique parce que cela ne rapporte pas assez d’argent ? Le regard
critique porté sur les propos du pape venant de l’occident, n’obéit pas
aux mêmes règles que celui des africains et ces derniers doivent en
être conscients. D’un côté il s’agit d’une équation financière pure et
dure et se résume à la question : combien cela ne nous rapportera plus,
si le produit n’est plus vendu ? Tout comme il s’agit de faire entrer
dans les mœurs, que la pratique de l’homosexualité est aussi naturelle
que les rapports entre un homme et une femme. Rappelons en passant que
selon les mêmes experts, le taux de prévalence du sida chez les
homosexuels est très fort.
Il faut sortir de ce regard misérabiliste et de pitié que l’on
jette sur l’Afrique. Car l’Afrique n’a pas besoin de la pitié ou des
indignations teintées d’hypocrisie. Les propos du pape doivent être
compris dans une équation différente et ne pas la poser dans le même
référentiel que celui des occidentaux. Il est hors du propos ici de dire que le préservatif soit
inutile, et dans le cas de l’Afrique, il est plus qu’encourageant. Mais
cette nécessité est paradoxalement une invitation à des pratiques qui
mettent en péril les sociétés. L’utilisation du préservatif a permis de
mettre en place une forme d’exploitation de la misère en livrant de
jeunes filles et garçons aux mains de prédateurs sexuels sans
vergognes. Oui ! Il ne faut pas se voiler la face côté africain, le
préservatif a aggravé les choses, on l’a instrumentalisé pour exploiter
la misère helàs.
L’utilisation du préservatif en Afrique a favorisé la prédation par
le sexe des jeunes africaines et africains prenant à revers le but
premier de celui-ci qui était de se protéger. Les propos du pape ne
sont pas combattus pour les mêmes raisons, selon qu’il s’agisse de
l’Afrique ou de l’occident. Les africains doivent cesser de se faire
prendre en otage par les indignations à géométrie variable de certains
occidentaux. Oui ! Le problème du sida ne sera pas réglé par le
préservatif, mais par l’accès aux soins à tous. Une fois cet accès
garantie, le préservatif jouera son rôle premier.
Et si les victimes des exactions belges au Congo se déclaraient ?
La Belgique qui souhaite rapidement juger Hissène Habré serait plus
crédible et digne, si elle s’offusquait de la même manière et exigeait
avec la même verve, que les responsables belges soient jugés en Afrique
ou ailleurs pour les exactions commises par ce pays au Congo, nous
pensons aussi à l’assassinat de Lumumba Patrice. Nous rappelons ici que
le Belge Gérard Soete (81 ans aujourd’hui) a avoué avoir dissout dans
de l’acide, le corps du leader congolais avec la bénédiction de son
pays la Belgique.
Mais le point d’orgue de cette affaire est de redonner un peu de
crédibilité aux pouvoirs africains. Les dirigeants africains dont l’une
des caractéristiques est de ne pas être l’émanation du choix du peuple
et par conséquent usent de la répression pour asseoir leur
autorité sont face à l’Histoire. Et ils ne pourront y rentrer que s’ils
se décident à laisser juger Hissène Habré sans l’intervention de
l’Europe. Mais laisser juger Hissène Habré n’est-il pas ouvrir la porte
à son propre jugement ? Telle est l’équation à résoudre pour des
dictateurs, pris au piège de leur jeu de soumission et complicités
nocives pour le compte de leurs comptes en banques.
Cette Belgique qui aujourd’hui presse le Sénégal, comme d’autres
pays européens, doit des comptes aux africains sur un tas de choses
dont des affaires de crimes.
Mais les dirigeants africains, bras armés des puissances
industrielles européennes pourront-ils cet exercice d’équilibrisme de
haute voltige en toute franchise sans fragiliser leurs strapontins
présidentiels ? En n’ont-ils le courage seulement ? Durs instants de
réflexion dans les palais africains. Comment juger un des leurs sans se
projeter dans l’optique de se voir juger ?
Il est de bon aloi, en Afrique d’avoir recours aux bons offices de
l’Europe pour régler les problèmes internes qui se posent aux africains
et dont les solutions ne devraient pourtant venir que des seuls
africains ; comme cette persistante tendance occidentale qui consiste à
s’ingérer dans les affaires africaines sans crier garde. De même qu’il
est de bon ton, pour les africains de montrer une outrageante aboulie
lorsqu’il s’agit de réclamer des comptes à cette même Europe qui ne lui
fait pas que du bien et encore, pendant que cette dernière s’emploie à
dissimuler et couvrir d’une chape de plombs ses exactions en Afrique
pour éviter de répondre de ces actes. Rappelons une fois de plus, cette
vérité que nous refusons pour certains d’admettre, celle que Achille
Mbémbé décline par : « L’Afrique se sauvera par ses propres forces ou
elle périra. Personne ne la sauvera à sa place, et c’est bien ainsi. »
Les bras armés des puissances occidentales en Afrique devront se rendre
à l’évidence un jour ou l’autre.
Que Hissène Habré soit jugé pour des crimes qu’il a commis, cela ne
souffre pour un esprit logique, d’aucun doute. Tout comme cette même
logique n’autorise aucun angélisme quant à la volonté des dirigeants ou
certains dirigeants africains à voir l’ex président tchadien être jugé
et condamné pour ses forfaits. Et la raison en est simple, Hissène
Habré à côté de certains serait même un Ange. Donc le voir condamner
c’est accepter se condamner. Mais ce dont il est question est, si
l’Afrique n’a-t-elle pas le droit, ou des arguments valables et
recevables pour, comme le fait la Belgique, poser les mêmes exigences
vis-à-vis des ex dirigeants ou dirigeants actuels européens, impliqués
dans des crimes et exactions qui ont touchés des africains en Afrique
ou ailleurs ? Pourquoi ceux des africains qui mettent en avant la
dignité de l’Afrique à faire juger Hissène Habré, ne mettent-ils pas le
même entrain à exiger des comptes aux dirigeants européens impliqués
dans des crimes commis sur des africains ? Que nenni ! Les peuples
africains sont condamnés par les fourvoiements tous azimuts des
dirigeants africains qui les poussent à ne rien pouvoir exiger des
puissances européennes dont les dirigeants seraient également de très
bons candidats aux tribunaux pénaux internationaux. Mais la raison du
plus fort à raison de la souffrance des victimes par le truchement des
compromissions multiples.
On peut, à juste titre d’ailleurs, fort de ce qui précède que le
pouvoir sénégalais, en se montrant « frileux » pour emprunter
l’expression aux défenseurs du procès de Hissène Habré par la justice
belge, se protège lui-même et pose définitivement une idée qui suit
lentement mais surement son chemin en Afrique, l’impunité des
dirigeants africains. Nous avouons ici ne pas connaître les raisons qui
motivent le pouvoir sénégalais à adopter la posture qui lui est
aujourd’hui reprochée ; exiger la totalité des sommes pour la tenue du
procès au Sénégal. Mais il faut plutôt regretter l’attitude de l’U.A à
ne pas s’impliquer davantage dans ce dossier. Espérons que le nouveau
président de cette entité saura surfer entre l’indépendance de
l’Afrique et les exigences de plus de justice et de respect pour le
peule, préalables d’une Afrique qui pourra sans complexes, demander des
comptes à l’Europe. Car la Belgique, dont certaines victimes ou
familles de victimes de Hissène Habré sont devenues ressortissants
entretemps, avec l’aide de l’U.E, pourra se saisir de l’affaire pour
une fois de plus ridiculiser l’Afrique toute entière, parce que ses
dirigeants se seraient montrés incapables. On l’a vu avec le Rwanda, où
la France était juge et partie, pendant que la Belgique accusait sa
voisine pourtant.
Une affaire qui devrait servir à l’U.A face aux injonctions et
exigences de la Belgique, et très souvent de l’U.E dès qu’il s’agit du
continent, de faire valoir ses droits dans des affaires de crimes dont
on sait qu’il n’existe plus prescription en la matière. Nous pensons à l’assassinat Lumumba Patrice dont l’ancien
commissaire Gérard Soete a avoué noyer le corps dans l’acide avec la
bénédiction de ses dirigeants. Faire place à la vérité sur l’assassinat
de Thomas Sankara et les complicités des uns et des autres, Le génocide
rwandais pour ne citer que celles-là.
Tant que les dirigeants africains dont on sait que se confronter à
tel exercice : juger un des leurs sans avoir l’impression d’assister à
leur futur jugement, est se tirer une balle dans le pied, car synonyme
de perte de leurs privilèges, ne se résoudront pas à faire de la
lumière dans des affaires qui ternissent l’image des africains alors
l’Afrique restera l’objet de risée. Mais seulement, malgré leurs
roublardises, ils resteront somme toute eux-aussi, des proies faciles
pour les tribunaux pénaux internationaux qui se sont spécialisés pour
juger les africains et certains hommes avec peu d’influences. Services
rendus ou pas ! Le cas Saddam Hussein doit le leur rappeler.
Le procès de Hissène Habré est une occasion pour les dirigeants
africains de rentrer dans l’histoire et ouvrir les portes de
l’indépendance à une Afrique muselée par les puissances occidentales
avec les complicités africaines. Ces dirigeants ont avec cette affaire
l’occasion de construire à l’image de ce que rappelait le président
Obama lors de son discours d’investiture « sachez que vos peuples vous
jugeront sur ce que vous pouvez construire, pas détruire. »
Pour se moquer d’un plan de relance économique
maladroitement rédigé à son goût, le New York Post par le dessinateur
Sean Delonas, n’a rien trouvé d’autre qu’un chimpanzé à abattre.
L’imagination débordante de Sean Delonas n’ayant aucune limite, il
justifie le choix du primate et son exécution dans sa caricature, par
le fait qu’un chimpanzé ait été abattu par la police du Connecticut
après que celui-ci a défiguré une femme. Preuve que la réalité inspire
souvent la fiction. Mais est-on en l’espèce dans une fiction anodine ?
De Georges Cuvier à Sean Delonas
Cette œuvre de grande inspiration ne devrait surtout pas susciter
l’indignation de ceux et celles pour qui l’utilisation de ce primate
dans la stigmatisation, la deshumanisation, l’ensauvagement et
l’animalisation de l’homme noir, remonte à des siècles et théorisée par
des gens considérés comme de« grands hommes » en Europe ou aux
Etats-Unis. Sean Delonas et le New York Post ne font donc que perpétuer une
tradition bien enracinée et que l’on masque par des ersatz de discours
sur les droits et libertés de l’Homme. Et pourquoi le plan de relance de l’économie de Barack Obama
pourrait-il être intelligent, lui qui appartient à cette race incapable
de toute production intelligente du fait de sa non appartenance à
l’humanité. Sean Delonas qui a surement bien assimilé ses classiques
n’a pas oublié ou plutôt, s’est bien souvenu de ce que disait le
zoologiste français Georges Cuvier :
« La race nègre est confinée au midi de l`Atlas, son teint est
noir, ses cheveux crépus, son crâne comprimé et son nez écrasé ; son
museau saillant et ses grosses lèvres la rapprochent manifestement des
SINGES : les peuplades qui la composent sont toujours restées barbares
(...) la plus dégradée des races humaines, dont les formes s`approchent
le plus de la brute, et dont l`INTELLIGENCE ne s`est élevée nulle part
au point d`arriver à un gouvernement régulier. » G.Cuvier dans
« Recherches sur les ossements fossiles, Volume 1, Paris, Deterville,
1812 »
Toute indignation contre cette satire est synonyme d’entrave,
d’obstacle à la liberté d’expression chère à la pensée occidentale.
Pour avancer dans la défense de cette liberté d’expression, ses
défenseurs s’interrogent même s’il est encore possible de « critiquer »
un noir sans être taxé de raciste ?
Les partisans de cette caricature sans limite qui, comme celle de
Sean Delonas, est une incitation non masquée au meurtre d’hommes et
femmes dont le seul tort est d’avoir la peau noire, vous traitent même
de souffrir d’un trouble obsessionnel du voir du racisme partout.
Négrophobie et non Racisme
Racisme ? Une distraction sémantique pour noyer le poisson et faire
admettre tant bien que mal, une fois de plus, que sous le sacro saint
principe de la liberté d’expression, les noirs subissent de passer sous
les fourches caudines d’une caricature malsaine, qui pourrait aller
au-delà de simples mots. Tout est fait pour traiter par-dessus la
jambe, une question grave qui n’aurait pas trouvée même traitement s’il
s’était agi d’un autre groupe humain.
Le mot racisme n’a aucune pertinence scientifique qui tienne
lorsqu’on l’analyse par rapport à l’Homme. La race humaine est une et
une seule. Partant, on pourrait donc corroborer les thèses des
combattants de cet humour illimité et déraisonné, en réfutant
l’argument de racisme. Seulement, pas avec les mêmes arguments, encore
moins pour les mêmes intentions et raisons. D’un côté, il s’agit d’une
pernicieuse habileté à vouloir se soustraire des responsabilités d’une
telle abjection et ne pas assumer sa haine, tandis que de l’autre il
s’agirait plutôt de redéfinir un concept qui sert de refuge à des
individus malintentionnés. Il ne s’agit donc pas d’une caricature
raciste, mais d’une caricature hautement et dangereusement négrophobe.
Et là, réside toute la différence.
Sean Delonas et le New York Post jouent, en ayant conscience de
leurs actes, avec quelques uns parmi la pléthore de clichés de la haine
du noir qui n’est pas une invention d’aujourd’hui et dont le monde
occidental pratique encore plus en ce 21 émé siècle, avec une habileté
et subtilité à embrouiller n’importe quel individu non sensibilisé.
Décidemment l’élection de Barack Obama à la tête des États-Unis
n’aura pas encore dévoilé tous ses dessous et délié toutes les langues
dans une culture qui se veut pourtant égalitaire. Thomas Jefferson
lui-même n’affirmait-il pas déjà : « Je suis donc amené à penser, mais
ce n`est là qu`un sentiment, que les noirs, qu`ils forment une race
distincte ou qu`ils aient subi une séparation due au temps et aux
circonstances, sont inférieurs aux blancs quant au corps et à
l`esprit » Thomas Jefferson président des USA (in Gossett, 1965, p.44)
Le fondateur du droit d’ingérence ou
kouchnérien, ce concept qui préconise l’usage de la force (surtout sur
les moins faibles ou supposés tels) supporterait-il mal que le concept
lui soit appliqué ? Tout porterait à le croire au regard de sa crise de
nerfs sur les révélations portant sur ses affaires. Rappelons que le
concepteur de cette bestiole est parmi les promoteurs de toutes les
guerres d’agression de ces dernières années dans le monde mais que les
médias s’évertuent à vendre comme un humaniste.
Il ne s’agit pourtant pas ici de tirs de canons, ni d’usage de
napalm et autres gaz mortels que la théorie du ministre français des
affaires étrangères préconise implicitement aux puissances militaires
mieux structurées d’utiliser pour imposer le BIEN dans le monde.
Seulement de simples mots pour combattre le mal.
French Doctor pour les uns, Docteur Kauchemar pour d’autres,
Bernard Kouchner essuie les balles d’une ingérence d’un autre genre
mais pour une même finalité chère au ministre français, le BIEN. En
publiant « LE MONDE SELON K », le journaliste d’investigation Pierre
Péan s’approprie ainsi le concept d’ingérence humanitaire pour une
œuvre de salubrité morale dans les rapports d’une certaine mafiosité
agissante entre les dirigeants africains de la françafrique et leurs
comparses français.
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