LES CRABES S'AGITENT DANS LE PANIER.
" Sé zanmi ki fè si krab pa ni tèt! " Proverbe antillais.
Les temps changent vraiment !
Depuis dimanche dernier, à une fréquence frénétique, je reçois d'un Charles Dagnet des mails, dans lesquels Patrick Karam ex-dirigeant du collectifdom essuie tous les noms d'oiseaux. Le qualifiant même de "bata siriyen". Nous qui croyons qu'il était un domien pur et dur !Je n'exprime pas ici mon indignation, mais plutôt ma surprise face à ce retournement de situation.
Les temps changent vraiment!
Il n'a échappé à personne que la cuisine du collectifdom a pris feu depuis quelques mois déjà et que tous les ustensiles servent d'armes à chacun de ses cuisiniers en chef pour écorcher l'autre. Quel régal ! Il n'est plus fait l'économie de quelconque secret pour essayer de déstabiliser son adversaire. Aujourd'hui le: " Zafè kabrit, pa zafè mouton!" a remplacé le "An enmé-w kon sik sosé an myèl." Bref le collectif est devenu un bon panier à crabes.
Les temps changent vraiment !
Le collectifdom, cette association de domiens, dont les chefs ont/avaient comme singulière particularité une flagornerie sans complaisance ni commune mesure à l'endroit du gouvernement est aujourd'hui en proie à ses contradictions, mais surtout en proie à ses fallacieux discours sur la question de l'esclavage et ses ayant-paroles. Il est victime de ses alliances contre nature. Les canailles se tirent dessus comme de vulgaires malfrats qu'ils sont au fait. Le révisionnisme sur l'esclavage de Ribbe, Karam, Romana et même Confiant qui, par des amalgames, niaient/nient, refusent aux africains le droit de parler de l'esclavage fait d'eux de véritables malfrats intellectuels.
Les temps changent vraiment!
Il est loin, le temps où Claude Ribbe, Patrick Karam, Serge Romana, Dagnet et consorts étaient atteints de psittacose et harmonisaient leur violon pour exclure des questions de l'esclavage, les africains, ce faisant reprenaient en chœurs l'antienne républicaine qui fait des africains, les bourreaux des antillais. N'est-ce pas Alexis de Tocqueville qui disait: " En politique, la communauté des haines, fait presque toujours le fond des amitiés " ?
Les temps changent vraiment !
Loin, le temps où, les artistes domiens du collectif et leurs acolytes (Raphael Confiant etc..) champions de la démagogie et de l'idéologie créole, pour une place au "soleil", instrumentalisaient les questions sociétales concernant les "noirs" pour dresser les populations antillaises contre les africains.
Que ne ferait-on pas pour un fauteuil républicain ? Ceci n'est pas l'apanage des seuls "cuisiniers" du collectifdom, soit dit et signalé en passant. C'est un scénario qu'on observe dans toutes les escroqueries. Regardons le CRAN et ses turpitudes, le PS etc.....
Bref, l'escroquerie ne prend plus!
Les cheffaillons et Cheffaillons en ex du collectif se livrent une gueguerre sans merci. Incapables de trouver la bonne formule pour leur boullabaisse indigeste au demeurant, il ne leur reste plus que l'unique solution lorsqu'un breuvage ou une "bouffe" ne fait plus recette: la balancer.
Comme on dit encore chez nous aux antilles: " Kök até sé pou bat !". Avec délectation, l'on savoure les déboires de Patrick Karam face à son ancien ami et frère Claude Ribbe.
Mais que nous révèle au final ce spectacle désolant ? Que tous ces gens ne sont que de petits "escrocs" qui prenaient/prennent en otage les adhérents qui, de bonne foi s'identifient à un mouvement dans le but d'atteindre un destin commun, mais au final sont pris en otage par les intérêts de leurs dirigeants. Ceci est valable au collectifdom, au Cran, au PS et ailleurs quand on y scrute la bassesse du vol.
Quant à Patrick Karam, il a oublié un autre proverbe antillais qui dit ceci: "Sa ki la ba-w, rivyé-la pa ka chayé-y!".
LE CRABE NE SAIT QUE PINCER: ici