Monsieur BERNHEIM: Qu'est-ce qui fait de vous un Juif ?
" Tout çà est flou, tout çà est ambiguë et tout çà a une petite odeur .....Par contre je pense qu'il n'est pas assez futé pour manipuler ......" Ainsi tentait de définir Frédéric Recrosio, l'humoriste Mbala Mbala Dieudonné.
Exercice qui s'est avéré assez difficile d'une part et prétentieux de l'autre, pour Frédéric Recrosio. Et la difficulté venant du fait qu'aujourd'hui, plus aucun doute possible quant à l'acharnement des détracteurs de l'humoriste qui, en panne d'arguments objectifs pour l'attaquer, se réfugient derrière l'antienne conçue de toute pièces sur son prétendu antisémitisme. On a le droit de critiquer Dieudonné comme tout un autre, mais force est de reconnaitre que le seuil de la critique a été longtemps dépassé pour aboutir à celui de l'attaque ad-hominem. Ce qui rend de moins en moins crédibles les atrabilaires détracteurs de l'humoriste si ce n'était déjà fait.
Dans un tel décor, une telle atmosphère où des années durant, les esprits ont été préparés, travaillés au corps, formatés, ont été "pavlovisés" pour réagir instinctivement négatif dès lors que le mot "Dieudonné" est prononcé, la difficulté ou allons nous dire, la mauvaise foi des uns et des autres et en l'espèce celle de Frédéric Recrosio dont la prudence dans le propos était tentative de masquer une volonté gratuite et manifeste de nuire sans argument, n'a pas peiné à trouver preneur. Et la réponse, la définition a été enfin donnée par Pascal Bernheim. Même Alain Finkielkraut n'a jamais réalisé pareille prouesse pour définir l'humoriste avec lequel la bonne qualité des mauvais rapports n'est plus à faire.
Pascal Bernheim nous apprend donc que si Dieudonné n'est pas futé, c'est sa nature de "nègre" qui le condamne à cette idiotie génétique, congénitale qui est la caractéristique première des "Nègres". Oui! Le mot "futé" ici se rapporte à la prétendue intelligence qui est la marque de fabrique des individus blancs et pour Bernheim du juif peut-être ? Même l'adage populaire nous apprend que "une seule hirondelle ne peut faire le printemps". Mais cela, Pascal Bernheim en a cure. De plus, il est soutenu dans cet amalgame très fâcheux et dénigrant, dans cette dérive envers non pas un individu, mais une communauté entière par Michel Zendali animateur de l'émission où les "Nègres" sont copieusement insultés dans un cadre aux allures philosophiques et dont le but au final était la recherche d'un tel scoop, pour emprunter son jargon au métier. Il l'exprime bien par «Bernheim a juste voulu, si j'ai bien compris, faire un trait d'humour». Michel Zendali pousse encore plus loin, l'humour dans sa défense de son comparse (même s'il a été bavard pour le coup) en feignant de ne pas comprendre le jeu par "si j'ai bien compris". Bien sûr que vous avez compris, puisque tout ceci a été planifié depuis de longue date.
Michel Zendali et Pascal Bernheim sont des individus qui vouent un culte, une adoration très poussés aux thèses racialistes. Ce que l'on pourrait considérer dans la réponse "spontanée" de Bernheim comme un lapsus n'est en réalité qu'un état d'esprit, une culture dans laquelle baigne ce monsieur depuis la tendre enfance. Et même si nous acceptons que ce fut un lapsus, il est assez freudien pour ne pas laisser planer le doute sur les réelles intentions de son auteur. Pascal Bernheim comme Zendali sont d'ardents défenseurs de Louis Agassiz dont le discours sur les races en ont fait un des suisses les plus célèbres. Il n'est donc pas étonnant que la haine gratuite et fabriquée qu'ils ont pour Dieudonné, et qu'ils tentent par tous les moyens à faire partager au grand nombre déborde et s'exprime de cette façon. Mais partir d'un individu, métis de surcroit même si "nègre" selon le One-drup-rule, pour déverser des insanités sur toute une communauté ne se justifie que par les influences d'une éducation intellectuelle, culturelle qui tire sa substance dans les thèses racialistes dont les deux individus affectionnent. Quelle différence y' a t-il entre le propos de Pascal Bernheim et ceux d'un Vacher Lapouge, d'un Gobineau, d'un Buffon ou Linné ? Aucune ! Il s'inscrit plutôt dans cette pensée qui infériorise le "nègre" comme bien avant lui, les individus sus cités ont eu à prononcer.
On aura donc bien compris que l'humour, dès qu'il s'agit du "nègre", n'a pas de limites. On va jusqu'à le justifier par des pseudo thèses scientifiques, par des assertions putatifs quitte à travestir la vérité. Et Michel Zendali le dit sans détour en soutenant son acolyte Pascal Bernheim. " Ce n'est qu'un trait d'humour". En vérité ce n'est pas ce qui dérange. Le problème est que cette causticité humoristique qui s'applique aisément aux "nègres" n'est plus admise, ni partagée lorsque le nègre s'en inspire.
En France on connait un chroniqueur (Zemmour Eric) et un humoriste (Michel Leeb) chantres de ces escapades pseudo intellectuelles sur les "nègres". On appelle cela de la liberté d'expression et dernièrement la liberté de sourire. Dans ce cas, sourions donc sur tous les sujets sans exclusive.
Le but recherché dans toutes ces provocations, ces injures que l'on masque sous des habits de discussions philosophico-intellectuelles est de dresser les communautés les unes contre les autres et ainsi faire taire les revendications légitimes de ceux et celles que le système méprise, écrase et refuse toute humanité.
Ces attitudes ne prennent de l'ampleur que parce aussi, et il faut le dire, le larbinisme, la complaisance, le caractère putassier de certains "nègres" participent de cet état de choses. Combien de fois des individus noirs, comme des caniches, se sont dressés contre l'humoriste Dieudonné dans le seul but de paraitre devant les caméras ? Combien de fois les a t-on vus, atteints de psittacose, ânonnant des sermons envers l'humoriste ?
Nous apprenons donc que Pascal Bernheim est juif et pour lui répondre, pouvons-nous donc le renvoyer à ses convictions racialistes pour ne pas dire ses fadaises par la question suivante: Monsieur Bernheim êtes-vous con parce que vous êtes juif ou alors êtes-vous juif parce que vous êtes con ?
Si vous êtes incapable de répondre à cette simple question, alors admettez que nous vous considérions comme une brillante imbécilité dont l'unique et seul mérite et humblement il faut vous le reconnaitre ce seul mérite, est de nous montrer la voie à ne pas emprunter.