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MBOA
10 mai 2008

LE CRAN, EUX et NOUS !

Les articles 1382 et 1383 du code civil français disent respectivement ceci: " Tout fait quelconque qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer. " et " Chacun est responsable du dommage qu'il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence."

Le CRAN vous dérange, alors passez à l'action en le mettant face à ses responsabilités.

La bronca qui a eu lieu avant le 10 mai a, comme il a été souligné ici, montré si besoin était, notre faiblesse, notre double incapacité non seulement à agir collectivement, mais aussi à défendre nos intérêts même les plus capitaux pour ne pas dire vitaux. Ce faisant cette double incapacité que nous cumulons a davantage révélé que l'ennemi peut à sa guise, nous fragiliser avec une déconcertante facilité.

Tout le monde s'accorde à dire que le C.R.A.N*, est un ersatz d'une autre entité régnante et interlocuteur privilégié des institutions de ce pays, qui n'a pas légitimité à agir et à parler à notre nom. Il est estampillé comme l'antichambre des basses manœuvres de l'état français envers les noirs se trouvant sur le territoire français et par voie de conséquence comme un tremplin pour accéder à la notoriété suprême: un poste de député, de maire et dans les cas les plus prestigieux, la présidence de la république d'un pays de la françafrique. Toute cette diatribe nous est connue, puisque pendant des années et peut-être encore maintenant, SOS-Racisme, autre émanation des officines de l'état français, joue cette même symphonie sous nos regards et acclamations. Qu'il soit permis de dire que parmi les critiques qui décrient le CRAN, il y en a qui émanent d'associations dont on se demande si elles ne servent pas d'écran à leurs responsables, qui sont aussi à l'aise dans l'exercice de la pratique des officines pourtant, elles (associations) ne sont l'émanation, ni l'ersatz d'aucune autre entité, elles sont plutôt black-black-black pour paraphraser quelqu'un.

Que faisons-nous donc pour empêcher cette usurpation de titre et du CRAN et de SOS Racisme qui sont reconnus par l'état français, les médias etc. comme entités légitimes pour défendre nos intérêts et être nos représentants devant les institutions de ce pays ? C'est cette interrogation qui doit nous habiter lorsque nous dénonçons le CRAN et les autres.
Certains m'ont posé la question sur le bilan du CRAN dans ses actions à défendre les noirs. Ils attendent que je reconnaisse qu'il est nul. C'est d'une évidence qu'il ne viendrait même pas à tout individu sérieux de poser une telle question. Mais c'est encore un aveu de faiblesse que de ne décliner que cet aspect de la question. Il faut avoir le courage et l'honnêteté de poser judicieusement la question du bilan du bilan de la manière suivante: Quelles sont les actions entreprises par vous pour empêcher le CRAN de produire un bilan nul alors qu'il parle en votre nom, à votre place ?

A titre individuel, lorsque l'on a connaissance de l'usurpation de son identité, d'une tutelle inconnue et les conséquences qui vont avec quelle est la réaction que nous avons ? N'est-ce pas de se défendre contre cette usurpation, de la combattre et non limiter l'action dans la simple dénonciation et la pleurnicherie ? Mais qu'est-ce qui fait donc que l'on reste passif, contemplateur et même complice des agissements du CRAN alors que nous l'avons identifié comme un escroc, un usurpateur etc. une franç-à-nègres ?

J'ai proposé l'idée aujourd'hui qui me semble être la mieux appropriée pour essayer d'amorcer une tentative de reprise en main de cet "outil" qui prétend parler à notre nom qui est: de l'investir, de l'assaillir, de déloger l'intrus usurpateur en imprimant notre point de vue, de lui retirer la légitimité que nous ne lui avons jamais accordée.
Je ne vais pas ici mettre toute la stratégie, mais l'idée est d'importer, d'apporter, d'introduire à l'intérieur même du CRAN, une contradiction qui serait de nature à chasser ses tenants de l'ombre pour s'approprier un outil qui est le nôtre comme il est dit.

Si le CRAN est à l'aise c'est parce qu'il n'a jamais eu, aura t-il un jour, une contradiction des "noirs". Le CRAN dans sa déclinaison actuelle ne parlera jamais des problèmes des "noirs", il les combattra même avec plus de véhémence les jours avenirs et nous le savons tous. Et deux alternatives s'offrent à nous, soit nous continuons à subir cette situation ou alors nous la refusons et la refuser c'est aller au devant du CRAN pour le faire savoir.

Le terrain sur lequel les "noirs" doivent aujourd'hui agir est politique, sans lequel, il est inimaginable de stopper le  CRAN et d'autres organisations qui nous seront imposées. Alternative Démocrate a amorcé l'initiative et là encore, on voit notre incapacité à soutenir, à porter des projets qui sont pour nous et faits par nous. Si le CRAN sévit, c'est parce que nous l'avons voulu ainsi.

Le CRAN est entrain de devenir un Sos-Racisme bis, dont les penseurs sont dans l'ombre et mettent en exergue des figurants, qui sont sensés représentés la communauté noire.  Et laquelle communauté noire reste dans l'inaction et des querelles  de bas étages qui obéissent aux aspirations de ses ennemis au lieu de s'attaquer à la citadelle "prenable" qu'est le CRAN. Il dépend de la détermination et de l'envie des noirs, pour que le CRAN ne parle plus à leur nom et place, à ne plus se laisser distraire et détruire. On pourrait ainsi paraphraser Achille Mbémbé en disant donc que: "la communauté noire de France se sauvera par ses propres forces, ou elle périra. Personne ne la sauvera à sa place et c'est bien ainsi."

* Vous noterez la différence fondamental dans les acronymes C.R.A.N et C.R.I.J.F par exemple. Pendant que d'un côté on parle de d'associations, de l'autre on parle d'institutions.







 

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Commentaires
P
"Ce que j'ai vu encore hier à la république, conforte l'idée selon laquelle, tant que nous ne prendrons pas les choses en main en affrontant l'adversaire sur le terrain politique avec nos outils à nous, on demeurera dans la pleurnicherie et la caravane continuera sa marche."<br /> <br /> Alors, c'est quand tu veux!
M
PPM,<br /> <br /> Ce que j'ai vu encore hier à la république, conforte l'idée selon laquelle, tant que nous ne prendrons pas les choses en main en affrontant l'adversaire sur le terrain politique avec nos outils à nous, on demeurera dans la pleurnicherie et la caravane continuera sa marche.
P
ni moins!<br /> <br /> Mboa, tu as dit exactement, ce que je pense!<br /> <br /> le probleme des negres, c'est leur mental et la honte qu'ils ont d'eux meme!<br /> <br /> Ce n'est pas pour rien que césaire répétait à l'envie.." negre je suis, negre je resterai"..<br /> <br /> Le vieux avait largement compris le complexe d'infériorité qui paralysent les negres.
MBOA
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