SI ON PEUT ETRE AUTOSEMITE (1), POURQUOI NE POURRAIT-ON PAS SE LIVRER A L'AUTO VANDALISME ?
L'actualité si chargée en France mérite que l'on s'y intéresse pour au moins les trois informations qui me semblent intéressantes.
Hier a eu le procès de Dieudonné pour un supposé anti-antisémitisme. Professionnellement empêché, je n'ai donc pu avoir le retour que par quelques lectures glanées ci et là. Il est regrettable que Dieudonné soit publiquement entrain de payer le lourd tribut de cette haine, de cette lutte que la communauté extrémiste juive a engagée contre les Noirs. La traque lancée contre les Noirs est digne des méthodes appliquées il y a quelques années en Afrique du Sud. Cette méthode est bien connue, il faut taper sur le visible et ainsi "croire" taire les velléités. Mais disons qu'à l'heure actuelle, c'est une grave erreur d'appréciation car c'est sans compter avec l'effet multiplicateur lorsqu'une sanction est injustement appliquée.
Il est toujours difficile de savoir les motifs exacts d'une telle guerre que les extrémistes juifs ont entrepris contre les Noirs. Mais une seule certitude, c'est qu'elle repose, comme celle menée contre les palestiniens, sur des arguments fantaisistes et fallacieux, lorsqu'ils ne sont pas divins.
Comme le soulignait l'article d'un bloggueur (ici), il serait temps, du moins en France, que la communauté juive compte ses propres antisémites au lieu de toujours chercher à les voir chez les autres. Le scandale que vient de soulever encore les élucubrations (?) de cette jeune fille de 13 ans, prouve si besoin était que la culture, l'éducation de la haine de l'autre est une donnée non négligeable dans la communauté des extrémistes juifs. Le cas de cette jeune fille est le symbole même de la pensée qui circule dans les chaumières. Le cas de cette jeune fille, est encore plus grave que celui du rabbin, ou de la jeune demoiselle, car il présage de ce que seront les relations futures dans 10 ou 15 années à venir. Cette jeune fille symbolise la haine de demain envers les Arabes et les Noirs.
Devant de tels cas, l'on peut même se poser la question sur la véracité des dégradations annoncées ci et là des lieux juifs. Sont-ce pas aussi pour la plus grande partie des actes "autosémites" pour inoculer le sentiment de culpabilité dans la société française et pratiquer comme le souligne Norman Finkelstein, le Mac-carthisme à la française ? Accuser d'antisémite tous et toutes qui ne rentrent pas dans le moule de la PENSÉE.
(1): Des actes antisémitismes commis pas des juifs sur eux-mêmes dans le but de tromper la vigilance et induire en erreur.
Que s'est-il donc passé avec cette jeune gabonaise ?
Le mari de la jeune femme tuée dans la nuit de samedi, près de Nantes, a été remis en liberté, hier. Les proches décrivent une femme « belle, sociable, joyeuse ».
Début
d'après-midi, mercredi, dans le pavillon familial, au nord-est de
Nantes. Jean Raitière, 66 ans, le mari de Vildye, 38 ans, retrouvée
tuée et brûlée lundi à Carquefou, s'affaire dans la cuisine et dégage
un coin de table pour accueillir le énième visiteur du jour : « C'est
mardi que j'ai signalé la disparition de ma femme. Je venais de lire
dans le journal que le corps d'une personne noire avait été retrouvé à
Carquefou. » Un quart d'heure après son coup de fil,
Jean Raitière était emmené par les gendarmes, surpris de voir un homme
signaler aussi tard la disparition de son épouse. « Jusque-là, je ne m'en faisais pas trop : Vildye passait parfois la nuit chez des copines. » Après plus de vingt heures de garde à vue, il a été remis en liberté mercredi, au petit matin.Dans
ce petit lotissement du rond-point de Paris, les proches de la jeune
femme font corps. Amis, familles et voisins sont rassemblés autour du
repas que Jean achève de préparer. Vildye ? Elle était très populaire
dans le quartier. Tout le monde dit qu'elle était « belle, très belle ». Mère de cinq enfants - deux garçons et trois filles -, elle s'était mariée avec Jean il y a sept ans. « Ils ont fêté leur anniversaire de mariage, il y a un an, en invitant toute la rue », se souvient une voisine.« Maman, c'était un fort caractère, aussi bien physiquement que mentalement, glisse sa fille Anouchca, 17 ans, dans un sourire entre fierté et désespoir.
Pas le genre à se laisser faire. Elle était joyeuse. Moi, je n'ai pas
dormi de la nuit, dimanche. J'étais trop inquiète de ne pas la voir
rentrer : à 7 h, j'étais encore debout. » Au cinémaVildye
travaillait comme femme de ménage, quelques heures le matin et le soir.
Elle aimait danser, faire la fête avec des amis, aller au cinéma.
Arrivée en France en 2000, elle avait, après son mariage, fait venir
ses enfants restés au Gabon. Partout, elle est décrite comme une femme
sociable, au rire et au contact faciles. Une femme « très droite, très saine », ajoute le mari de sa cousine Lorris.Lorris est la dernière à avoir vu Vildye, samedi soir : « Il était 22 h,
je crois. Elle m'a dit qu'elle allait au cinéma voir un film d'horreur,
au Gaumont. Avec une copine que je ne connaissais pas. »
Jean, perpétuellement souriant comme pour mettre le drame à distance,
dit, lui, avoir appelé sa femme vers 22 h 30. Il précise qu'elle était
bien devant le cinéma. Hier, le Parquet a annoncé l'ouverture
d'une information judiciaire contre X pour homicide volontaire. Les
enquêteurs, confiants sur l'issue d'un dossier qui évolue d'heure en
heure, entourent l'affaire du plus grand secret.
Agnès CLERMONT et Thomas HENG.
OUEST-FRANCE