LES ELUCUBRATIONS D'UN MINISTRE: Le ridicule de la diplomatie française.
Mais qu’a
donc fait l’Iran pour vérifier la célèbre formule de Alexis de Tocqueville je
cite : "En politique, la communauté des haines fait presque le fond
des amitiés" ?
Plus que
de la méfiance, c’est de la haine gratuite contre tout ce que représente non
seulement le régime iranien, mais l’Iran tout court, que nourrissent les différentes
puissances occidentales vis-à-vis de ce pays. Tout bois est bon à prendre pour
faire feu et brûler ce pays comme c’est le cas aujourd’hui en Irak. La récente
sortie verbale du ministre français des affaires étrangères s’inscrit dans
cette logique.
Mais
comme le soulignait le président iranien lui-même, cette déjection verbale d’un
homme politique qui occupe de telles fonctions, rend la France davantage peu
crédible qu’elle ne l’est depuis l’accession au pouvoir de l’actuel président.
A
moins
de nous présenter les arguments dans un tube à essai comme l’avait fait
son homologue
américain à son époque, il est prouvé que l’Iran ne représente aucune
menace
pour la paix et la sécurité du monde à moins qu'elle ne ressemble
étrangement à celle que représentait l'Irak avant sa plongée dans le
chaos.
On peut
dire que Kouchner a bien assimilé ses classiques pour vendre la guerre. On
surestime, on surévalue les capacités de
la proie pour faire croire à sa dangerosité et puis on s’abat sur elle.
Et si la
seule menace que représente l’Iran, c’est d’avoir un président qui renvoie les
dirigeants occidentaux à leurs mensonges et les invite à prendre leurs
responsabilités face aux problèmes qu’ils créent à travers le monde par leurs
actions peu « catholiques ».
Et si la
seule menace que représente l’Iran, est la même qui a permis aux américains et
leurs alliés de plonger l’Irak dans le chaos digne de Sodome et Gomorrhe. Ce
qui n’empêche pas les charognards, d’aller se nourrir des cadavres , fruits de
leur ardeur à la démagogie et aux mensonges.
Et si la
seule menace que représente l’Iran est de vouloir et pouvoir se prémunir des
élans belliqueux d’Israël et de ses sbires.
Et si la
menace que représente l’Iran c’est d’avoir compris que sa survie passe par la
possession des mêmes arguments que ceux qui aujourd’hui l’en empêchent ?
Inutile
de rappeler les massacres de sabra et chatila, perpétrés par le même Israël
avec la bénédiction de ses alliés. Par ou pour Israël, naissent les grands
conflits de ces dernières années , ce qui est une source d'insécurité dans le monde.
Les
allégeances du roi " David" à l’oncle Sam, trouvent en la personne
du sulfureux, irresponsable et agité Bernard Kouchner un partenaire sérieux
pour des opérations d’ingérence et de déstabilisation des états qui s’opposent
à cette approche primaire des relations inter étatiques. Ce marchand ou
devrais-je dire ce docteur de la mort, à l’image de Wouten Basson est à la
source d’armement de nombreux conflits dans le monde en se parant de l’étiquette
d’humanitaire. Heureusement humanitaire ne signifie pas encore humaniste.
En
demandant il y a quelques mois, des corridors au Tchad, le ministre des
affaires étrangères voulait-il une fois de plus armer les populations pour
ensuite jouer le héros aux yeux du monde, en le bluffant par ses tours de
prestidigitation. On a vu ce que cela a donné au Kosovo avec ses montages, ses
tricheries multiples pour vendre la guerre. Quelle crédibilité accorder à ce
va-t-en guerre capable de tout pour voir du sang couler pour la satisfaction de
son ego surdimensionné.
Une telle
brutalité pour dire un mensonge est la preuve qu’aucun élément
aujourd’hui ne corrobore les incantations déclaratoires de ce Pinocchio qui
sert de ministre aux affaires étrangères à la France, qui appelle de tous ses voeux l'invasion de l'Iran.
Bernard Kouchner est-il vraiment apte à faire de la diplomatie, à assumer de hautes fonctions comme celles qui lui sont aujourd’hui dévolues ? Aller fourguer des armes la nuit sous le couvert de l’humanitaire et venir porter des sacs de riz le jour ou alors venir vociférer dans les plateaux de télévision est différent de la diplomatie qui elle, nécessite tact et aplomb. Mais que dit le dicton ? Qui se ressemblent, s’assemblent et en ce sens, le président français et son Rantamplan se ressemblent. Quoi de plus normal de les voir s’accorder à merveille.