Le
devoir de compassion nous oblige, vis-à-vis des familles qui souffrent encore
aujourd’hui qui, de la perte d’un fils,
d’une fille, qui d’un père, d’un oncle, d’une tante bref d’un parent ou ami à
nous sentir solidaires et de dénoncer le massacre d’individus aux noms de
quelques intérêts. Ce même devoir nous oblige à rejeter toute tentative de corruption d'esprit pour des préoccupations qui poussent à la diversion.
Passé ce
devoir à l’endroit des familles des victimes, le 11 septembre est une date qui
ne concerne en rien la conscience de la jeunesse noire. Elle ferait mieux de ne
pas rentrer dans le processus de diversion dans lequel la manipulation voudrait bien l’y attirer.
Pendant
que ceux qui se foutent bien des familles victimes du 11 septembre, gesticulent
et font des affaires aux noms des intérêts supérieurs, ils ont oublié et ont
fait oublier au reste du monde qu’avant le 11 septembre, de milliers d’Africains
mouraient au Kenya et l'on a oublié
ou refusé de s’incliner pour ces victimes parce la majorité étaient des
Africains. Ces Africains morts à cause de la présence américaine pour ne pas dire occidentale sur le sol africain avec cette conséquence qu'elle traine toujours avec elle, la mort des innocents africains.
En ce 12
septembre, la jeunesse africaine a le devoir de mémoire, de ne jamais oublier
que 30 ans en arrière, l’idéologie raciste blanche tuait Steve BANTU BIKO, la
conscience noire. Celui qui prônait l’union de tous les Noirs pour faire face à
l’ennemi commun, trouvait la mort dans les geôles spécialement conçues par l’idéologie
blanche pour tuer du « Noir ».
La
jeunesse doit avoir sa fameuse phrase érigée en principe, toujours en esprit et
qui dit la chose suivante : « "Le principe de base de la conscience Noire est le rejet par l’homme Noir du
système de valeurs qui veut faire de lui un étranger dans son propre pays et
qui détruit jusqu’à sa dignité humaine".
La
jeunesse Africaine doit doublement se souvenir de la date du 12 septembre, car
56 ans auparavant donc 26 ans avant son propre assassinat, BANTU BIKO Steve
perdait également son père tué par la même cause.
Le 12
septembre pour les Africains, est une date qui ne doit pas faire place aux
gesticulations de la veille que l'idéologie voudrait imposer à la conscience mondiale.