MONSIEUR DELANOE soyez plus concret !
La Mairie de Paris serait-elle en panne d'idées ou d'intelligence ? C'est du moins ce que l'on peut penser à la lecture des vœux du maire de Paris à la presse. La presse, croit-on savoir symbole de la liberté d'expression. La liberté d'expression dont la définition est donnée par Henri Bernard Lévy et qui a dû mal à être appliquée dans un pays qui se réclame pourtant épris de liberté. Rappelons la définition de BHL de la liberté d'expression qui, à mon sens est la meilleure définition que l'on puisse faire: "... le droit de s’exprimer, même si on a tort, même si on va trop loin, la liberté d’expression ne se partage pas". Bernard Henri Levy *
Après la bronca suscitée par Dieudonné en accueillant à son spectacle Robert Faurisson, un florilège d'idées fusant de partout pour enfreindre la liberté d'expression accompagne l'indignation de ceux qui prêchent la liberté mais incapables de l'appliquer. Et une fois de plus, on se rend compte que, même en faisant un effort de ne pas y croire, dès lors que les convenances des uns sont heurtées, les notions de justice, de liberté, de fraternité deviennent de vagues concepts que l'on retouche et manipule à volonté. Une vague d'indignation dont la caractéristique prmière est l'hypocrisie se répand avec toute l'abjection qui va avec.
Doit-on rappeler à ces fossoyeurs de la liberté ceci que :"Dieudonné a accueilli qui il a accueilli, c’est son droit le plus imprescriptible, depuis la révolution française, des générations de français se sont battus pour obtenir ce droit tout simple, le droit de s’exprimer, même si on a tort, même si on va trop loin, la liberté d’expression ne se partage pas".
De quel droit se permet-on aujourd'hui de manipuler les concepts pour satisfaire l'ego de certains ?
L'idée du maire de paris d'envisager même l'interdiction et pas seulement, mais aussi la fermeture du théatre de l'humoriste qui n'a plus le droit de choisir qui il accueille, avec qui il veut discuter, bref qui n'a plus le choix de ses fréquentations fait partie de ces comportements racistes primaires qui prennent en otage la liberté des individus à disposer de leur choix.
Le problème n'est plus Dieudonné, même si c'est lui qui subit les foudres d'une iniquité organisée depuis les hautes sphères, mais celui de la liberté de tous les individus qui, parce que certains boutonneux ne sont pas contents avec un tel ou un tel autre, alors c'est toute la cité qui doit suivre.
Monsieur Delanoé, l'idée de fermer le theatre n'est pas suffisante, je vous fais la suggestion de vous procurer le listing de tous ceux qui, aiment l'humoriste, ont assité à ce spectacle et de les frapper d'une interdiction de travail en contactant leurs employeurs respectifs. Ne sont-ils pas aussi apologues de l'antisémitisme ?
Quelle misère !
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