Bokassa - Entrevue Défendu: LE VALET DECHU DE LA FRANSSAFRIQUE
Bokassa - Entrevue Défendu
Vidéo envoyée par MBOA

Ceux
qui me lisent savent que MONGO BETI fait partie de mes mentors, de ceux
qui m'inspirent et m'ont initié à comprendre la Françafrique.
L'illustration de son bouquin, est juste pour dire aux Africains de
faire comme ce grand Monsieur, dénoncer les pratiques devastatrices de
cette pieuvre qu'est la Françafrique. Il n'est nullement l'objet, ni le
sujet de mon propos ici, puisque la video montre qui est bien l'objet
de celui-ci. Ceux qui ont lu le livre comme moi et qui possèdent
les livres de Monsieur MONGO BETI, savent qu'il est l'un des premiers,
sinon le premier à dénoncer la Françafrique, ce qui lui a valu beaucoup
de déboires. Et pour l'avoir rencontré en Allemagne, dans les années
1990 (1992/93), je sais qui a été ce Monsieur pour son combat dans la
libération de L'AFrique.
La
présence du livre est une invite (comme dit son titre: AFRICAINS SI
VOUS PARLIEZ) à tous d'avoir le courage de dénoncer, la Françafrique,
mais en aucun cas, il est question de monsieur MONGO BETI qui, je le
rappelle fait partie de mes mentors et m'inspire chaque fois que je le
lis, dans la tribune ci présente.
Pour
éviter toute équivoque, j'ai tenu à le préciser, puisque dans la video,
il ne s'agit nullement de monsieur MONGO BETI dont le courage n'a pas
attendu l'expulsion de quelques cercles pour parler. Une fois de plus
Paix à son âme!
Même
si l'on pourrait lui rétorquer le fait de vouloir se venger, il n'en
demeure pas moins vrai que ce déchu (BOKASSA, puisque c'est de lui
qu'il s'agit) du système Françafricain nous dévoile très bien ce qu'est
la France en Afrique.
Il met en évidence le malaise que l'on a à
écouter le discours officiel, celui dont la saveur est fade, car tamisé
à souhait, d'une France vierge et dont l'essence première et bien plus,
originelle, est d'aider
l’Afrique, ce continent qui traduit, comme nul autre, ce qu'est la
misère sur terre, laquelle est aussi l'oeuvre de la paresse originelle
de ses habitants, comme le clamaient ces grands des "lumières" et dont
Albert SARRAUT a pris la peine d'expliquer aux sceptiques, qui
doutaient encore des bienfaits de la colonisation. Pauvre bon Dieu!
Le
déchu couvre de souillure, les mots vernis et embellis, utilisés par la
France pour parler de son amour et de sa mission salvatrice pour
l'Afrique. Lorsqu'elle parle d'indépendance, il parle de colonisation,
lorsqu'elle parle partenariat, il parle d'exploitation, à la place de
commerce, il parle de pillage;bien sûr, elle se garde bien d'utiliser
ces mots et pour cause, Patrie des droits de l'homme. Et comment une si
grande nation dont la piété est sans pareille, qui distribue les bons
et mauvais points peut-elle se livrer à la violation des droits de
l'HOMME, qu'elle a, au grand désarroi des autres peuples, proclamé,
comment pourrait elle courir le risque de se voir reprocher ce qu'elle
fustige chez les autres.
VIVE LA COOPERATION FRANCO- FRANÇAFRICAINE.