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MBOA
8 février 2008

JEAN-MARIE BOCKEL: CAS PRATIQUE

Le tournant que prend l'affaire Zoé ne pouvait pas mieux tomber, pour qui se propose de lutter contre les affres d'une politique jugée et reconnue comme un frein, un obstacle à l' épanouissement de l'Afrique dite francophone.

Quelques semaines seulement après avoir déclaré son intention de rompre avec les habitudes néfastes qui se sont installées entre Paris et certaines capitales africaines, le secrétaire d'état chargé de la coopération n'avait surement pas compté avec un cas pratique qui s'offrirait à lui de sitôt.

En implorant, la France de se presser de demander une clémence pour les malfrats de l'arche de Zoé, le président Déby, comme nous le pressentions et prévenions dans un précédent billet, venait d'achever le plan mafieux qu'il avait conçu pour se maintenir au pouvoir par tous les moyens en assurant à la France les réserves de pétrole, l'objet de toutes les convoitises des puissances industrielles.

Confronté à une opinion publique qui lui est de plus en plus défavorable et hostile, le président Déby aurait-il orchestré l'affaire Zoé [ébruité une pratique qui avait longtemps cours comme le laissait entendre le député YORONGAR, aujourd'hui incarcéré par les soins de Déby]pour faire un chantage à la France afin de lui assurer le maintien au pouvoir ? Tout semble aujourd'hui conforter cette thèse.

Les Français sont étonnés du sentiment anti-français qui se développe dans toute l'Afrique, mais ils ne semblent pas s'offusquer des comportements de leurs responsables sur le territoire africain. Lorsque le président français déclare avec toute l'arrogance qui le caractérise, qu'il irait chercher les malfrats de l'arche de Zoé quoi qu'ils aient fait, n'est-ce pas une excitation au mépris de l'Afrique dont la France se fait aujourd'hui encore le chantre en assurant le maintien de Idriss Déby au pouvoir tout en favorisant l'oppression des opposants à ce système de mise à mort du peuple devenu généralisé ?

Dans tous les cas, Jean-Marie Bockel vient de recevoir un cas pratique et son silence laisse pantois tous ceux qui ont cru à ses nobles propos. Mais si le communiqué gabonais qui réagissait aux propos du secrétaire d'état chargé de la coopération  en expliquant, que ceux-ci relevaient de, je cite : " l’ignorance des réalités de la coopération franco-africaine " prennent tout leur sens par cette non réaction ?

On reconnait le maçon au pied du mur.

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Commentaires
F
"Mobilisons les associations à ce sujet et il est urgent d'agir car ce serait le minimum que d'agir ainsi. Ne rien faire alors que nous ne risquons rien, ce serait la non assistance à peuple africain en danger"<br /> Sachez Monsieur que ceci n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
D
La question aujourd'hui, suite à l'affaire de l'arche des ZOZOS, est le démantèlement des bases militaires françaises en afrique noire. Je note que ces bases se trouvent uniquement que dans les pays sub-saharien. Comment se fait-il que cela ne soit pas le cas pour les pays du maghreb anciennement colonies françaises au même titre que des pays comme le Gabon, la Côte d'Ivoire ? pour ne citer que ces deux exemples. Il faut absolument que les africains, tous les africains vivant en FRANCE se mobilisent dès à present lors de prochaines manifestations pour demander unanimement le démantèlement de toutes les bases militaires de la FRANCE dans les différents pays d'afrique noire. La françafrique touve son énergie et sa force par la présence de ces bases militaires dont le but est de protéger les dictateurs au pouvoir avec la bénédiction de l'Elysée. JM BOCQUEL est un beau parleur, qu'il fasse comme certain de ces prédécesseurs qui ont eu le courage de démissionner comme JP COTTE, ou JP Chévènement au moment de la guerre du GOLFE. Nous sommes tous coupables par le simple fait de ne pas manifester ici à Paris ou dans les grandes villes de province pour exiger la fermeture immédiate de toutes les bases militaires françaises en afrique NOIRE. Mobilisons les associations à ce sujet et il est urgent d'agir car ce serait le minimum que d'agir ainsi. Ne rien faire alors que nous ne risquons rien, ce serait la non assistance à peuple africain en danger. Nous devrions tous avoir honte en 2008 de laisser perdurer la françafrique....
F
Mboa!Tjs aussi puissant. <br /> "On reconnait le maçon au pied du mur." il y 'a là un double sens, un sens caché. En effet ces ouvriers quand ils sont au pied du mur savent être solidaire. Ils se disent franc mais cela dépend avec qui.<br /> le clé est là mais le pb est comment briser cette solidarité?
MBOA
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